L’autre jour, le prince Naruhito au Japon a visité Grenoble où j’habite.
Il s’est entretenu avec des chercheurs qui travaillent ici à Grenoble et des étudiants qui y apprennent le japonais.
A ma grande surprise, j’ai remarqué qu’ils sont des chercheurs et un étudiant que je connais bien.
Archives quotidiennes :
Radio Campus Grenoble 90.8
La radio campus Grenoble 90.8.
J’ai eu une chance pour avoir une émission sur la radio campus Grenoble 90.8.
Je parle de la culture japonaise, principalement en français avec mon amie française.
On aborde plusieurs sujets comme le calendrier, les haïku, les films, la région, la cuisine et les chansons.
Le titre de cette émission est « omusubi ».
C’est une émission bimensuelle qui passe le dimanche soir à 21h.
La première émission aura lieu le 16 septembre.
Si ça vous intéresse, n’hésitez pas à l’écouter.
Le film » Une famille syrienne » de Philippe Van Leeuw
J’ai regardé le film de Philippe Van Leeuw » Une famille syrienne » (titre original : Insyriated).
C’est un film sur la guerre en Syrie.
Les gens vivaient courageusement malgré une situation difficile, en essayant de trouver depetites joies.
Ils m’a beaucoup touchée.
En Syrie pendant la guerre civile, les bombardements sont journaliers et la mort est toujours proche de chacun des habitants.
Dès que le bombardement commence, les gens réunissent dans la cuisine au fond de l’appartement, et ils se cachent en baissant leur voix.
Dès le bombardement commence, des gens réunissent dans la cuisine au fond de l’appartement, et ils se cachent en baissant sa voix.
Une fois commencé, le bombardement dure longtemps.
Deux petite filles chantonnaient en écoutant de la musique avec un casque.
Elles se sont faites gronder par le chef de famille qui leur a dit que c’était incorrect d’écouter de la musique pendant les bombardements.
Toutefois, une femme qui s’appelle Halima s’est laissée inciter à chantonner en se balançant lentement.
Grâce à sa comportement, l’atmosphère est devenue plus détendue.
Quand le mari de Halima a été bombardé, une fille a hurlé et avait le visage défiguré par la tristesse.
Elle avait l’air gai en écoutant de la musique, mais le décès du mari de Halima a servi d’amorce à l’explosion de son sentiment de peur.
Alors que Halima fondait en larmes suite au décès de son mari, en regardant la fille, le visage de Halima s’est métamorphosé et elle a repris courage pour protéger cette fille.
D’autant plus que je me suis dit que des gens sont courageux, l’absurdité de la guerre fait accentuer ce courage.
cf.
– « Une famille syrienne » Philippe Van Leeuw (titre original : Insyriated)
Le film japonais « Still the water » de Naomi Kawase
J’ai regardé le film « Still the water » de Naomi Kawase. (2014, titre original « 二つ目の窓 »)
Je me suis dit qu’elle prenait bien les paysages.
En fait, je me suis dit la même chose quand j’ai regardé son autre film « AN ».
Dans ce film, le paysage de la mer et celui des banians étaient très beaux.
Les banians sur l’île d’Amami étaient solennels et cela m’a fait penser à Kamisama (Dieu).
J’aimerais bien visiter un jour l’île d’Amami pour voir ces arbres.
Il y a beaucoup de scènes attendrissantes, comme celle du café, celle de la véranda où toutela famille se détendaient en s’allongeant.
Il y a une scène touchante qui m’a fait venir les larmes aux yeux, c’était qui mêlait une belle musique et une belle danse traditionnelle de l’île d’Amami.
Dans ce film, Nijiroo Murakami joue le rôle d’un garçon de 16 ans.
Il est le fils de la chanteuse japonaise UA.
J’aime UA et j’écoutais souvent ses chansons quand j’étais adolescente.
Notamment「情熱」「雲がちぎれる時」, c’étaient les chansons que je préférais.
Ces chansons sont toujours bien.
cf.
– Arte « Still the water » Naomi Kawase
– Allocine « still the water »
L’échappée belle
J’ai participé à la compétition de course à pied d’ultra trail appelée « échappée belle » à la fin d’août.
C’est une course qu’on traverse le massif de Belledonne, 144 km 11,000 m de dénivelé positif. Le départ se fait depuis Vizille en Isère et l’arrivée est à Aiguebelle en Savoie.
Il faisait brumeux ce jour-là et l’organisateur a décidé de modifier certains itinéraires en raison par sécurité.
Nous avons fait certains détours pour éviter de passer sur des parties hautes et dangereuses, par exemple la Croix de Belledonne et le Col de Moretan.
C’était un peu dommage mais l’organisation de cette course était magnifique malgré ces modifications inattendues.
Il faisait froid notamment la nuit et c’était dur pour moi, car je suis frileuse.
Toutefois des bénévoles étaient très gentils j’ai pu courir en recevant beaucoup d’encouragements.
J’ai été contente de passer la ligne d’ arrivée.
Il m’a fallu 40 heures 59 minutes pour finir, sans dormir.
cf.
– L’échappée belle – ultra traversée de Bellledonne –
– Mon record