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« Boku ha Yellow de White de cyotto Blue  » de Brady Mikako

J’ai lu le livre « Boku ha Yellow de White de cyotto Blue  » de Brady Mikako , auteur japonaise qui habite en Anglettere.
Récemment, on considère que la diversité est importante. Et je me demande si c’est vraiment possible de vivre en harmonie avec des gens de différentes cultures. Quelle est la barrière qui empêche de bien se comprendre ? Pour trouver une réponse à ce genre de questions, j’ai cherché des livres et je suis tombée sur celui-là. Ce livre était intéressant et pas trop difficile à lire. A travers la conversation avec son fils qui fréquente une école secondaire, elle traite le problème du racisme, de la pauvreté et de la différence. Personnellement, l’épisode de la compétition de natation m’a bien plu. Je me suis souvent étonnée des propos de son fils, qui est de mère japonaise et de père anglais car il semble aussi désabusé que les ermites. Les conditions difficiles dans lesquelles il vit en auraient-elles fait un être précoce ? Il ne faut pas sous-estimer des enfants !


Grace à ce livre, j’ai découvert le mot « empathie », qu’en Angleterre les élèves apprennent à l’école. Ce mot ressemble un peu au mot « sympathie » , mais ne lui est pas identique. « empathie » veut dire  » essayer de mettre les chaussures des autres » c’est-à-dire imaginer les pensée des autres comme des gens qui ont des convictions, des idées … différentes. Je pense qu’avoir de l' »empathie » est difficile et c’est pour ça qu’on s’efforce de faire ce genre d’éducation.

J.M.G. Le Clézio « Mondo et trois autres histoires »

Après avoir Jean-Marie Gustave Le Clézio à la radio (France Culture) et je me suis intéressé à son oeuvre. Je ne savais pas par quel texte je devais commencer. Comme on dit que « Mondo et trois autres histoires » est écrit dans un style simple et facile à lire, j’ai commencé par cette nouvelle. Sa description de scènes est si bien que je peux en imaginer de jolies. Par exemple, la scène de cerf-volant à la plage, celle de la maison qui resplendit au soleil etc. et ça me plaît bien ! J’aimerais bien voir cela.

cf.
Conférence au Japon (Ce qu’elle est chic sa voix !)

Donguri Shimai

Dans les étagères de l’épicerie japonaise « Ozenya », située à Grenoble, on trouve des romans et des manga japonais.

L’autre jour, j’ai emprunté « Donguri Simai » de Banana Yoshimoto.
C’est une histoire de deux sœurs nommées « Don-ko » et « Guri-ko ».
« Don-ko » et « Guri-ko »… Ce que c’est bizarre, ces noms !
C’était une histoire surréaliste, tranquille, amusante et touchante.

cf.
Donguri(団栗) :gland
Ozenya

Une rencontre avec un renard

Hier j’ai fait une boucle ( Sappy – Hébert de Chamechaude).
On a eu le plaisir de rencontrer un renard.
Il nous a regardés après être s’aperçu que nous le regardions.
Ce qu’il était mignon.

À propos du renard, j’aime la scène de la rencontre du renard dans « le petit prince » de Antoine de Saint-Exupéry.

Alors que le petit prince avait apprivoisé le renard et qu’ils soient devenus amis, il regretta d’avoir apprivoisé le renard.
Et le renard lui a dit  » J’y gagne à cause de la couleur du blé. »

Avant d’être amis, ils ont fait la conversation suivante, en regardant le champ de blé.

Citation :
—–
Et puis regarde ! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c’est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d’or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé…
—–

Je crois que « Le petit prince » est vraiment un chef d’œuvre.
C’est un des livres que je veux lire plusieurs fois.

Pour plus d’informations, j’ai mis un lien où on peut écouter la lecture en français, de plus j’ai mis un lien où on peut voir la transcription en français et celle en japonais.

cf.
Le petit prince (scène du renard 26:00 -31:30)
Scène du renard : transcription en français et en japonais

Le dango plutôt que la fleur

Devant (mitarashi-dango), derrière (an-dango) : photographie : ma mère au Japon

Récemment je n’ai mis que des photos de fleurs, j’ai essayé de changer un peu de sujet en mettant une photo de nourriture.
Devant (mitarashi-dango), derrière (an-dango) : photographie : ma mère au Japon

Ah, ils ont l’air bon. J’ai envie de manger des mitarashi-dangos

*団子(dango) :une boulette faite à base de mochi(une pâte de riz gluant et d’eau).
みたらし団子(mitarashi-dango) : dango couvert de sauce soja douce
あん団子(an-dango) :dango couvert de pâte de haricots rouges sucrés

Le proverbe « Le dango plutôt que la fleur » exprime le fait que l’on met plus d’importance sur la pratique que l’élégance, ou bien plus de gain que l’apparence, car certains sont en fait contents de manger de bons dangos plutôt que voir de beaux cerisiers, quand on va admirer les cerisiers. On dit aussi ce proverbe en critiquant ce genre de personnes qui n’ont pas de goûts artistiques.

Est ce que la force de dango surpasse le sentiment dont on admire l’élégance ?
Puisque on est vivant, il paraît que « manger » sera le premier avant tout.

Je me suis rappelée un livre « Mono Kuu hitobito » (Les gens qui mangent ) de Yo Henmi, en pensant au thème de la « nourriture ».
C’est un reportage un peu vieux, mais il est toujours impressionnant.
Il a écrit ce reportage en traversant plusieurs pays.
Il nous a montré la partie essentielle de l’être humain à travers l’acte de manger.
C’est trop sublime et hors de mon imagination.

cf.

Sous les cerisiers

Connaissez-vous la nouvelle de Motojiro Kajii « Sous les cerisiers » ?

Cette nouvelle commence comme suit.

« Sous les cerisiers sont enterrés des cadavres ! »

Oh là là, je n’oublierai jamais cette phrase !!
Ces phrases suivent.
« Sous les cerisiers sont enterrés des cadavres ! Il faut s’en persuader. Sinon, n’est-il pas incroyable que les cerisiers fleurissent si splendidement ? »

Quand Motojiro Kajii a écrit ces phrases, à quel cerisier pensaait-il ?
En regardant de belles fleurs des cerisiers en France, j’ai soudainement songé à lui.
* « Sous les cerisiers » est uun des nouvelles du livre « Le Citron ».
Il est traduit par Christine Kodama de Larroche.
Le Citron (Picquier Poche, 125 pages, traduction : Christine Kodama de Larroche)

cf.
Littérature Japonaise : KAJII Motojirô

Train de nuit dans la Voie lactée

« Train de nuit dans la Voie lactée » Kenji MIYAZAWA

J’ai trouvé une jolie nouvelle version français et je l’ai acheté.
Mais je ne suis pas tout à fait d’accord sur la traduction du titre.

Le titre de version française est
« Train de nuit dans la Voie lactée « .
Si on traduit mot à mot en anglais, ce sera  » Night Train In Milky way ».

Quand j’ai vu le titre japonais 銀河鉄道の夜(Ginga Tetsudō no Yoru),
j’imaginais un train qui roule dans la voie lactée.
A propos du mot « Yoru », ça qualifie qoui?
« Tetsudō  » ou bien « Ginga Tetsudō »?
En outre, c’est ennuyeux que le mot « Tetsudō  » ait deux sens.

*Yoru : nuit
*Tetsudō : sens1- train, sens2 – chemin de fer
*Ginga: la Voie lactée
*の(no)est la particule (quand on dit « A no B », A qualifie B)

Du coup, qu’est-ce que ça veut dire, « Ginga Tetsudō » !??
Je suis perdue en réfléchissant de nouveau sur le titre.

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