Archives de l’auteur : sae

L’avocat du jour

lundi 30 septembre, ensoleillé, maximum 25°C, minimum 18°C

La graine d’avocat que j’ai plantée a poussée et a atteint environ 60 cm de haut.
De jolies petites feuilles ont poussé de nouveau en bas de grands feuilles.
Je suis heureux qu’ils poussent bien.

samedi 1 avril, nuageux

à Karuizawa, maximum 17°C, minimum 3°C.

Aujourd’hui, c’était le jour du poisson d’avril. En France, on joue au « Poisson d’avril », qui consiste à coller secrètement une image de poisson sur le dos de quelqu’un. On voit souvent des images de poissons et des chocolats en forme de poisson  dans les rues. Pâques et le poisson d’avril sont tous deux des événements printaniers.

Concernant les pousses de pois que j’avais trempées dans l’eau et laissées dans la cuisine après les avoir mangées, j’ai remarqué que ils s’étaient magnifiquement régénérées.

vendredi 24 mars, nuageux puis pluvieux

à Karuizawa, maximum 17°C, minimum 9°C.

Je me suis essayé à la gravure lors d’un cours de gravure sur bois à Karuizawa. C’était ma première fois que je faisais une impression avec des couches de couleur, alors c’était amusant !Après m’être demandé quel type d’image je devais réaliser, j’ai opté pour cette scène choquante. La scène que j’ai choisi c’était un jour, tôt le matin en hiver où la température était tombée à -15°C. L’eau qui s’écoulait du robinet de la salle de bains était gelée.

dimanche 19 mars, ensoleillé

dimanche 19 mars, ensoleillé à Ueda, maximum 5°C, minimum -1°C.

J’ai vu un film français intitulé « Petite Maman » de Céline Sciamma à Ueda Eigeki. Quand j’ai entendu le nom de réalisatrice, je me suis souvenu son film « Portrait de la jeune fille en feu » que j’ai vu dans un avion il y a quelques années. A ce moment là je ne la connaissais pas, mais j’ai été beaucoup surprise par la beauté des images de ce film.

Quant à le film d’aujourd’hui, il y avait également certains nombre de scènes très impressionnantes  et je me suis dit de nouveau que j’aime cette réalisatrice. Ce film m’a donné un sentiment d’étrangeté, comme si la frontière entre les enfants et les adultes disparaissait.

Les enfants français sont d’ailleurs très indépendants et matures.

 

samedi 18 mars, neige

à Ueda, maximum 1°C, minimum 0°C.

Je suis allée écouter un biwa (luth japonais) interprétant le conte de Heike Monogatari. Il semble qu’il existe de nombreux types de biwa, et cette fois-ci, il s’agissait d’un satsuma-biwa. Le biwa ne se joue pas horizontalement, mais verticalement, et le plectre est très grand, comme un éventail déployé, ce qui m’a surpris.

Elle frottait les cordes avec le plectre pour exprimer le son du vent, ou frappait fort la planche ventrale pour créer un rythme, ce qui était vraiment génial ! Elle nous a raconté les célèbres histoires de [Gion Shojya] et [Danno-ura] ainsi que [Kurikara-ochi] et [Tomoe], qu’elle a choisi de nous raconter sur la partie de l’histoire liée à Yoshinaka Kiso, car le quartier Maruko de la ville d’Ueda est l’endroit où Kiso Yoshinaka a levé son armée.

L’interprète était Mme Sae Ishida. Je me suis sentie un peu bizarre parce que son nom était le même que le mien.

vendredi 10 mars, ensoleillé

vendredi 10 mars, ensoleillé à Koenji, maximum 22°C, minimum -13°C.

J’ai passé une nuit chez ma tante après ma formation à Tokyo. Le teckel Kuu-chan a une fourrure brillante. Il a un profil digne. Quand je lui parlais, elle tournait la tête pour me regarder. Ce qui est aimable !

Le nouveau titre est …

Cela fait deux ans que j’ai quitté Grenoble, en France, pour m’installer dans la ville de Karuizawa, dans la préfecture de Nagano.
Le temps passe vite et je me demande ce que je vais faire de ce site. ……
J’ai envie de faire quelque chose ! J’ai donc décidé de changer le titre.

Le nouveau titre est …
↓↓

Quelque chose comme « Enikki« .

Oui. En fait, le titre  » Une Japonaise dans les Alpes  » ne convient plus. En plus, je n’arrive pas à le réduire à un seul thème pour ce site. Je me suis perdue…Je pense que les images aideraient mon écriture, alors je l’appelle  » quelque chose comme « ENIKKI » (journal intime présenté avec des images). J’ai hésité à dire que c’est ENIKKI. Alors j’ai dit quelque chose comme « ENIKKI » . Je pensais que c’était une bonne idée.

Si je ne fais rien, je vais finir par ne rien faire, alors j’aimerais avancer un peu à la fois, en réfléchissant au fur et à mesure.

mercredi 22 février, nuageux

mercredi 22 février, nuageux à Karuizawa, maximum 3°C, minimum -9°C.

Quand j’étais sur le point de garer ma voiture sur le parking, une bergeronnette a traversé devant moi.

J’ai garé la voiture et jeté un coup d’œil par la fenêtre pour la voir. Son gros dos était arrondi. Ce qu’il est adorable ! Quand elle marchait ses ailes moelleuse des deux côtés se flottaient.

mercredi 1er janvier, ensoleillé

mercredi 1er janvier, ensoleillé @ Takasaki, maximam 14°C,  minimam 1°C.

  

J’ai passé le jour de l’an chez mes parents. Je ne me lasse pas de voir les killifish et les kawaebi dans l’aquarium. Le corps de kawaebi est transparent, et il flotte dans l’eau en agitant leurs pattes par petits mouvements.

mercredi 23 novembre Pluie

mercredi 23 novembre  Pluie @ Karuizawa, maximum 6°C, minimum  4°C.

Comme le temps se refroidit, les feuilles vertes de mon lierre commencent à devenir brunâtres.

En m’approchant pour voir si tout allait bien, j’ai trouvé une petite coccinelle.

mercredi 17 oct nuageux, puis pluie

mercredi 17 oct    nuageux, puis pluie à Karuizawa, maximum 17°C, minimum 11°C.

J’ai vu un rougequeue aurore lors de ma promenade. Il se caractérise par son ventre rouge et le motif triangulaire blanc sur son dos.

D’après le folklore de la région de Nishi-Seto, le moineau friquet et rougequeue aurore sont sœurs.

Les photos de la lune et Atsushi Watanabe

Récemment, je suis passionnée par les photos de lune. Depuis que j’ai commencé à prendre des photos de la lune, je suis devenue plus sensible à la couleur du ciel, à l’heure et à la direction du lever de lune ou du lever de soleil, etc. Et ma vie est devenue plus aisée. Un jour, je suis tombée sur l’article de la NHK NEWS WEB qui parle des HIKIKOMORI en ces temps de crise sanitaire due au COVID-19. C’est l’occasion pour moi de participer au projet ONAJI TSUKI WO MITA HI (Les jours où on regardait la même lune). Dans cet article, l’artiste japonais Atsushi Watanabe, qui a aussi été un HIKIKOMORI, a proposé un projet intéressant intitulé ONAJI TSUKI WO MITA HI. En prenant des photos de lune et en les partageant, on peut communiquer et penser à tous ceux qui souffrent d’un sentiment d’isolement. Je pense que l’idée de ce projet est très romantique !

C’est très intéressant de communiquer avec des gens qui vivent des situations compliquées comme les HIKIKOMORI et découvrir plusieurs façons de penser à travers des photos de lune. Avant tout, l’organisateur de ce projet, Atsushi WATANABE, est un homme très intéressant doté d’une ferme conviction ! En communiquant avec lui, ma prévention contre les HIKIKOMORIS s’est pulvérisée ! Maintenant, il fait une exposition intitulée SHUFUKU NO MONUMENT (monument-of-recovery) au BankART SILK de Yokohama. Cela dure jusqu’au dimanche 26 juillet. Vous trouverez ci-dessous des informations complémentaires. Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à venir la visiter. Il sera présent, alors si vous lui adressez quelques paroles, il sera content !

cf.
Atsushi WATANABE « Monument of recovery »
Article NHK NEWS WEB

« Boku ha Yellow de White de cyotto Blue  » de Brady Mikako

J’ai lu le livre « Boku ha Yellow de White de cyotto Blue  » de Brady Mikako , auteur japonaise qui habite en Anglettere.
Récemment, on considère que la diversité est importante. Et je me demande si c’est vraiment possible de vivre en harmonie avec des gens de différentes cultures. Quelle est la barrière qui empêche de bien se comprendre ? Pour trouver une réponse à ce genre de questions, j’ai cherché des livres et je suis tombée sur celui-là. Ce livre était intéressant et pas trop difficile à lire. A travers la conversation avec son fils qui fréquente une école secondaire, elle traite le problème du racisme, de la pauvreté et de la différence. Personnellement, l’épisode de la compétition de natation m’a bien plu. Je me suis souvent étonnée des propos de son fils, qui est de mère japonaise et de père anglais car il semble aussi désabusé que les ermites. Les conditions difficiles dans lesquelles il vit en auraient-elles fait un être précoce ? Il ne faut pas sous-estimer des enfants !


Grace à ce livre, j’ai découvert le mot « empathie », qu’en Angleterre les élèves apprennent à l’école. Ce mot ressemble un peu au mot « sympathie » , mais ne lui est pas identique. « empathie » veut dire  » essayer de mettre les chaussures des autres » c’est-à-dire imaginer les pensée des autres comme des gens qui ont des convictions, des idées … différentes. Je pense qu’avoir de l' »empathie » est difficile et c’est pour ça qu’on s’efforce de faire ce genre d’éducation.

Expo de Eric Alibert  » Calligraphies alpines « 

J’ai visité le Musée de l’ancien évêché  pour voir l’Expo de Eric Alibert  » Calligraphies alpines « .

C’est un artiste français né en France et installé en Suisse. Il crée des oeuvres à propos notamment de la nature et de l’animal. Comme il a récemment arpenté notre région, massif de Chartreuse, massif du Vercors etc., j’ai trouvé dans ses oeuvres beaucoup d’endroits que je connais bien ou des animaux que je vois souvent. Par exemple, Chamechaude, le chamois, le blaireau, le troglodyte mignon, la pie etc.

Dans la salle, on peut aussi voir le monoculaire qu’il utilise pour observer des animaux et des oiseaux. C’est monoculaire de la marque KOWA ! Enorme et super cher ! Si j’avais ce genre de monoculaire, il me serait plus intéressant de me balader dans la montagne.

Alors que la plupart des oeuvres exposées sont dessinées à l’encre de Chine, j’ai trouvé sur son site des aquarelles, des peintures à l’huile, des sculptures etc.

Cette exposition dure jusqu’au 15 novembre. De plus, dans le cadre de cette exposition, plusieurs événements seront organisés. Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à venir la visiter. (Le port du masque est obligatoire)

Cours live en ligne de Gyrokinesis

Hier j’ai suivi le cours live en ligne de Gyrokinesis de Maiko. Maiko est une Japonaise qui habite à Marseille et qui est monitrice de Gyrokinesis. Elle et moi, on était camarades à l’école de français CUEF à Grenoble. A propos, la Gyrokinesis a été conçue par l’ancien danseur de ballet Juliu Horvath. Il a inventé cette méthode pour surmonter une blessure. C’est pour ça qu’on l’appelle Gyrokinesis Yoga pour les danseurs. Les mouvements du corps de Maiko sont si beaux et souples que cela m’a beaucoup impressionné. Quant à moi, dans ce période étrange du confinement, je manque d’exercice et mon corps a perdu de sa souplesse. Je ne pouvais pas bien maîtriser mon corps comme elle. Toutefois, en bougeant mon corps à son exemple, je suis devenu de plus en plus sensible à mon corps. C’était une expérience très agréable.

Le travail de Maiko m’a donné beaucoup d’énergie. Le cours d’essai a duré un peu plus de 1 heure. J’ai bien travaillé. Merci beaucoup ! Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à consulter sa page ci-dessous. En temps normal, elle donne cours les lundis, mardis, jeudis et vendredis dans un studio à Marseille mais en ce moment, elle donne son cours en ligne. Et elle donne un cours live d’essai chaque samedi à 15h sur sa page facebook.

cf.
Maiko GOTO -Gyrotonic︎/Gyrokinesis Trainer in Marseille
The GYROTONIC and GYROKINESIS

 

Un film algérien : “143 rue du désert”


J’ai vu « 143 rue du désert », un documentaire de Hassen Ferhani. Dans le vaste désert de Sahara, se trouve une petite baraque. Une vieille dame, Malika, y habite toute seule. Des camionneurs, des voyageurs, des randonneurs à moto etc. passent chez Malika dont le café est au bord de la route nationale 1 en Algérie. Elle sert aux clients de passage des choses simples comme du pain, une omelette et elle parle avec eux.

Je me demandais pourquoi elle continue à gérer ce café à elle toute seule malgré son âge, toutefois la raison se découvre au fil du documentaire. Le déroulement du film était assez lent et parfois j’avais envie de m’endormir. Toutefois j’ai bien aimé ce film, car j’ai pu voir beaucoup de scènes pittoresques comme des camions qui roulent dans le désert, la couleur des murs du café, la nuit, Malika et un chat… etc. Malika a bien apprivoisé le chat, et elle l’appelle « Mimi ». La voix de Malika est si tendre à tel point que cela m’a rendue triste. Ce film a été sélectionné en 2019 au « Concorso Cineasti del presente » du festival de Locarno.

J’ai trouvé sur Internet le premier court métrage de ce réalisateur, « Les Baies d’Alger », et je viens de le voir. La prise de vue, le son et la musique étaient très bien dans ce film, comme je l’ai apprécié quand j’ai vu son dernier film « 143 rue du désert ». J’ai l’intention de suivre ce réalisateur avec attention.

cf.
Bande annonce « 143 rue du désert »
Court métrage « Les Baies d’Alger »

Un film africain : « Keteke »


J’ai vu une comédie ghanéenne de Peter Sedufia : « Keteke » . « Keteke » signifie le train en langue akan parlée par les habitants du Ghana. Le film se déroule en 1980 au Ghana. Un jeune couple, Atswei et Boi, ont raté leur train. Alors ils décident de marcher en empruntant les rails. Boi a le visage barbu et une coiffure afro. Et Atswei est tellement grosse et enceinte. Leur apparence est drôle et cela m’a fait rire. Boi a un sac qui a l’air léger et une valise étrange sur laquelle on voit le mot « MUSIK ». En fait dans cette valise, il y a un radio-cassette. Quant à Atswei, elle a une énorme valise. Tantôt ils marchent, tantôt ils courent. Ils se querellent sans arrêt, toutefois ils s’entendent bien. Des cheminots sympas entrent en scène à la fin. Je vois beaucoup de choses qui ne sont pas raisonnables, mais j’aime bien ce film, car il est rigolo et cela m’a remonté le moral. Je ne savais pas qu’on faisait des films aussi drôles en Afrique.

Voici la bande-annonce de « Keteke » :

Les courses à pied de cette année-ci

J’ai choisi enfin les courses à pied auxquelles je vais participer.
Voici les courses que j’ai choisies.
Il faut que je m’entraîne bien, pour courir avec plaisir!

– 3 /29 : Marathon de Montpelier(Marathon / Road)
– 4/5 : Grenoble – Vizille (Semi – marathon / Road)
– 5/10 : Marathon Genève(Marathon / Road)
– 5 / 30 – 31: Maxi Race (119km, /7200mD+ / Trail)
– 6/28 : Grand Duc (80km, /5000mD+ / Trail)
– 8/21-22 : L’échappée Belle (149km 11400m D+ / Trail)

Origami (souris)

J’ai fait deux souris en origami avec du papier que j’ai acheté chez Origami-kaikan à Tokyo. C’est du papier pour origami d’une des couleurs traditionnelles du Japon. Ces couleurs sont, entre autres : asagi-iro (bleu/vert clair), sakura-iro (rose clair) ou wakatake-iro (vert/jaune clair).J’aime bien ces couleurs belles et douces.

La musique agréable de Ludovico Einaudi

A la radio, j’ai entendu une musique agréable. Je me suis dit que j’avais déjà entendu cette musique quelque part. En fait c’était la musique du célèbre film « intouchables ». C’était « Fly » du musicien italien Ludovico Einaudi.
J’aime bien le son du piano. Ca m’a vraiment relaxée.J’ai trouvé une autre vidéo. Il joue au bord de l’océan Arctique. Ce qu’il est génial !

cf.
Ludovico Einaudi – Fly (The Intouchables)
Ludovico Einaudi – « Elegy for the Arctic » – Official Live (Greenpeace)

L’atelier de japonais à la bibliothèque

Vendredi dernier, j’ai fait l’atelier de japonais à la bibliothèque. Quand j’ai cherché un bon livre d’image pour cet atelier, je suis tombé par hasard « Nusumareta Tsuki (On a volé la lune) » de WADA Makoto. Et ce livre m’a plu très bien, alors j’ai fait l’atelier avec ça. D’abord j’ai lu ce livre, et puis on a fait des échanges librement.

J’aime le poète TANIKAWA Shuntaro et l’écrivain HOSHI Shinichi et j’ai déjà vu plusieurs fois les dessins de WADA Makoto déssiné sur leurs œuvres. Toutefois, je ne savais pas trop WADA Makoto. En entendant la nouvelle dont WADA Makoto est mort le 7 octobre 2019, j’ai cherché de nouveau des informations sur lui.C’est ainsi que je suis tombé sur son livre d’image « Nusumareta Tsuki (On a volé la lune) ».

Dans ce livre, il s’est occupé de tout (dessin,et texte). Ainsi ce livre m’a intéressé et je l’ai lu. Tout de suite ce livre m’a plu ! L’histoire est profonde, alors je suis sûr que ce livre attire non seulement des enfants mais aussi des adultes. L’histoire commence par l’homme qui adore la lune jouit chaque jour d’ admirer la lune. Le déroulement de l’histoire est amusant et on insère quelques connaissances scientifiques de la lune, comme le changement de forme de la lune, l’éclipse solaire, l’éclipse lunaire, la marrée haute et la marrée basse etc. Les dessins sont très jolies et super. Il me semble que des participants aiment bien ce livre aussi.

L’atelier suivant aura lieu vendredi le 20 décembre à 18h. Je lis l’œuvre (livre d’image) en japonais et en français, et on fait la conversation en mélangeant le japonais et le français. Même si vous n’avez aucune connaissance sur le japonais, ça va. Si ça vous intéresse, n’hésites pas à venir !

cf.
Wada Makoto
Bibliothèque municipale internationale

J.M.G. Le Clézio « Mondo et trois autres histoires »

Après avoir Jean-Marie Gustave Le Clézio à la radio (France Culture) et je me suis intéressé à son oeuvre. Je ne savais pas par quel texte je devais commencer. Comme on dit que « Mondo et trois autres histoires » est écrit dans un style simple et facile à lire, j’ai commencé par cette nouvelle. Sa description de scènes est si bien que je peux en imaginer de jolies. Par exemple, la scène de cerf-volant à la plage, celle de la maison qui resplendit au soleil etc. et ça me plaît bien ! J’aimerais bien voir cela.

cf.
Conférence au Japon (Ce qu’elle est chic sa voix !)

Rétrospective de Andry Farcy – Hommage à Andry-Farcy, un conservateur d’avant-garde [1919-1949]

J’ai visité au musée de Grenoble pour voir l’exposition temporaire « Hommage à Andry-Farcy, un conservateur d’avant-garde [1919-1949] ». Il est devenu conservateur de ce musée en 1919 et faisait des efforts pour collectionner des oeuvres d’avant-garde. Pour compenser le budget manquant et recevoir des dons, il a négocié avec un maire, des artistes et il a lancé un appel aux citoyens en utilisant le journal régional. Il a enrichi sa collection graduellement. Le musée de Grenoble est le premier musée d’art moderne en France. Et ce musée est pionnier dans le domaine de l’art moderne, globalement aussi. Grâce à ce monsieur, je peux voir ici beaucoup d’oeuvres d’art moderne choisies avec soin. Il faut que je le remercie !
Voici un extrait du discours d’Andry-Farcy à l’occasion du réaménagement des salles du musée, 23 juillet 1921.
« Mieux vaut balbutier des vérités naissantes que d’affirmer avec facilité des vérités conquises par nos aînés ».

cf. Hommage à Andry-Farcy, un conservateur d’avant-garde [1919-1949]

 

A propos du vélo (1/2)

Une triste réalité…
L’autre jour, mon vélo a été volé. J’avais mis un gros cadenas en forme de U sur mon vélo mais on me l’a tout de même volé … L’envie de voler le vélo de quelqu’un d’autre par vengeance m’a traversé l’esprit. Mais comme je suis une adulte raisonnable, je me suis retenue de laisser libre cours à mon envie. Faute de mieux, j’ai seulement ramené mon cadenas abandonné.
Depuis que j’habite Grenoble, soit depuis 2013, c’est la deuxième fois qu’on vole mon vélo. C’est triste, mais il arrive souvent qu’un vélo soit volé à Grenoble. En se baladant dans la ville, on peut voir des vélos en triste état : plus de selle ou de pneus, etc. (car ils ont été volés). J’ai parcouru la ville en faisant l’attention aux vélos et je me suis aperçu de nouveau qu’il y a beaucoup de cadenas laissés aux grilles pour vélos. On dit qu’il existe des professionnels qui vivent de la revente de vélos volés. Quelle triste réalité… J’aurais dû être plus vigilante, j’aurais dû ne pas utiliser mon vélo dans la ville, j’aurais dû mettre deux cadenas… Tempête de regret !!

A propos du vélo (1/2)

Je préfère le vélo au bus ou au train et je me déplace souvent à vélo. Toutefois, quand je roule sur des routes serrées, j’ai peur de heurter des voitures. À Grenoble, qui est une ville promouvant l’utilisation du vélo, le nombre de pistes cyclables augmente de plus en plus. Certaines pistes cyclables ne sont pas au bord de la rue, mais au milieu. Je pense qu’il est très agréable de rouler sur ce genre de pistes !

Une femme qui n’est pas du tout sympa

J’ai souscrit à un abonnement à la free box en ligne. Je crois qu’il manquait quelques informations et une personne chargée de mon dossier m’a appelée. Elle parlait très vite et ce n’était pas très clair non plus, alors j’ai eu du mal à la comprendre et je lui ai demandé plusieurs fois de répéter. Elle m’a dit en poussant un soupir :  » Il est inutile de continuer. Ce n’est pas ça qui va beaucoup nous avancer. Pouvez-vous nous rappeler avec quelqu’un qui comprenne le français ?  » Elle a raccroché pendant que je parlais.
« Parle plus clairement ! » J’ai presque pété les plombs, en même temps, cela m’a donné envie d’améliorer mon français pour mieux le comprendre et le parler. Je pense que ce genre de colère a beaucoup d’énergie et c’est très utile pour augmenter ma motivation. Je devrais être reconnaissante à cette femme désagréable.

Une expression intéressante : Il n’y a pas le feu au lac

Quand j’ai entendu cette expression pour la première fois, je pensais qu’elle évoquait un événement triste. Au Japon, notamment en été, beaucoup de fête de feu d’artifice ont lieu, par exemple aux berges, au lac ou bien dans la montagne etc. Le feu » a plusieurs sens, comme « l’incendie »,  » le signal »,  » le feu d’artifice », etc. Je pensais donc que « feu » dans cette expression voulait dire  » feu d’artifice » et que quelque problèmes empêchant sa tenue s’étant produits, le feu d’artifice prévu près du ou sur le lac avait été annulé. Ah ! Cela aurait été dommage !

Toutefois, cette expression ne signifie pas ce que j’imaginais. Elle signifie que  » rien ne presse / il n’est pas nécessaire de se dépêcher ». On dit plus couramment : pas besoin de se dépêcher ! Contrairement à ce que j’imaginais, le feu ne veut pas dire le feu d’artifice, mais le feu / l’incendie tout simplement. Donc, cette expression signifie que « on n’a pas besoin de se presser (car Il n’y a rien de dangereux ) ». C’est amusant de connaître ce genre d’expression.

Explication complémentaire :
A l’origine c’était  » Il n’y a pas le feu. » tout simplement. Et puis on a ajouté « au lac » . « lac » dans cette expression signifie « le lac Léman » en Suisse. On utilise cette expression en se moquant de la lenteur de Suisse.

Je ne peux pas utiliser l’électricité

Je viens d’emménager dans un joli appartement. Mon amie m’a aidée à transporter mes affaires avec sa voiture, cela m’a beaucoup aidé ! Comme j’ai pas mal d’affaires, je m’inquiétais que l’on ne puisse pas toutes les mettre dans sa voiture, mais nous y sommes arrivées. A propos, le loyer de mon ancien appartement comprenait tout (l’électricité, l’eau, la wifi), mais pas cette fois-ci. Du coup, il faut que je contacte les compagnies d’électricité et d’eau. Je ne suis pas très à l’aise quand je téléphone, mais j’ai fait des efforts. Contrairement à ce que je croyais, les raccordements n’auront pas lieu tout de suite. Il faut attendre environ une semaine pour obtenir les raccordements. C’est beaucoup plus long que j’ai prévu !!

C’est ainsi que j’avais pas d’électricité hier soir. Donc, j’ai passé la nuit avec une bougie. Ma frontale pour la montagne m’a bien servi aussi. J’ai pu goûter un peu d’aventure chez moi ; de plus la lumière de la lune était agréable. Demain matin, la personne de la compagnie d’électricité viendra et résoudra ce problème. Toutefois la soirée avec une bougie m’a plu. C’est amusant et puis économique aussi. J’ai l’intention de passer des soirées à la bougie régulièrement.

Quant à l’utilisation de wifi, je vais au café ou à la bibliothèque pour l’instant. La bibliothèque près de chez moi est petite par rapport à celle au centre ville , mais elle est jolie et sympa !